Christophe Verger, Vice-Président en charge des relations internationales nous a quittés lundi 3 juin, dans des circonstances inouïes au Québec.
Depuis 10 jours, je n’ai eu de cesse que le syndicat déploie toute sa puissance d’action pour soutenir et accompagner sa famille. Nos amis Québécois ont été incroyables d’amitié et d’attention. Et j’adresse une tendresse particulière à Florence Baco-Ambrass qui était du même voyage que Christophe et qui a fait face avec une grande force et une profonde humanité à cette épreuve redoutable.
Car pour toutes celles et ceux qui, comme moi ont connu, apprécié et aimé Christophe, le choc relève du séisme. Les émotions et les douleurs qui nous traversent nous renvoient à notre vulnérabilité. Son absence nous invite à réfléchir sur la valeur du temps, sur la densité de nos relations et sur la manière dont nous choisissons de vivre chaque jour.
C'est aussi un moment unique pour nous unir, nous rappeler l’intensité de la personnalité de Christophe et nous dire, à l’unisson de Jean D’Ormesson que la présence de Christophe dans nos mémoires de vivants sera bien plus forte que sa mort.
Je crois qu’il aurait apprécié cette idée, lui si étroitement si intimement lié à la culture africaine et digne héritier de Léopold Sédar Senghor.
Je crois aussi qu’il aimerait savoir que nous pensons à lui en mode Teranga, cette manière de vivre et de célébrer l’humanité au Sénégal et que nous nous inspirons des 3 fondamentaux des rites de mort de ce pays : la solidarité communautaire, le respect des ancêtres, la continuité et la mémoire.
Son empreinte est là, bien réelle et je souhaite que nous soyons à la hauteur de sa grandeur et de sa dignité.
Christophe a adhéré au syndicat en 1990 puis assez rapidement a occupé des fonctions de Trésorier régional et de Président départemental de la Haute Vienne. En 2009, il accède à la présidence du Limousin qu’il quitte en 2019 car le Président national Stéphane Pintre l’avait appelé pour siéger au sein de l’exécutif en qualité de Vice-Président en charge des relations internationales. Il n’aura de cesse de poursuivre et d’élargir ce qu’il avait entrepris depuis de longues années en Limousin : le partage de la connaissance avec des pays étrangers, en Europe, avec le Québec et le Japon et surtout avec l’Afrique, devenue au fil des ans sa seconde patrie.
Et c’est tout naturellement que je lui ai proposé de poursuivre lors de mon élection et avec une ambition partagée : développer le rayonnement de sa vice-présidence, enrichir nos projets et nos échanges avec nos amis étrangers. C’était une joie et une grande fierté que de le compter dans l’équipe du syndicat.
Dans le cercle de notre exécutif, Christophe était surnommé "Monsieur l'Ambassadeur" en raison de sa grandeur d'esprit et de sa prestance. Mais il était aussi quelqu'un de drôle, de simple, toujours prévenant envers ses proches, tant sur le plan personnel que professionnel. Sa capacité à tisser des liens, à comprendre et à respecter les différences culturelles faisait de lui un véritable pont entre les peuples et les idées.
Sa gentillesse, son humanité et son dévouement reviennent dans tous les nombreux témoignages qui m’ont été adressés. J’ai voulu que cela soit connu, aussi avons-nous constitué une sorte d’ouvrage composé de tous ces mots qui ont été écrits pour lui depuis ce tragique lundi. J'ai remis ce document à sa famille.
Etre à la hauteur de la personnalité de Christophe, c’est aussi se souvenir de lui en épicurien. Florence a accepté d’y contribuer en nous partageant un mot sur leurs heures passées au Québec le jour de leur arrivée et sur ces moments joyeux et ouverts qu’ils ont passés ensemble.
Nous avons préparé une compilation de quelques belles photos de lui que nous vous invitons à visionner à travers la vidéo suivante, en son joyeux souvenir :
https://youtu.be/b1vyypm_TEw
Depuis 10 jours, je n’ai eu de cesse que le syndicat déploie toute sa puissance d’action pour soutenir et accompagner sa famille. Nos amis Québécois ont été incroyables d’amitié et d’attention. Et j’adresse une tendresse particulière à Florence Baco-Ambrass qui était du même voyage que Christophe et qui a fait face avec une grande force et une profonde humanité à cette épreuve redoutable.
Car pour toutes celles et ceux qui, comme moi ont connu, apprécié et aimé Christophe, le choc relève du séisme. Les émotions et les douleurs qui nous traversent nous renvoient à notre vulnérabilité. Son absence nous invite à réfléchir sur la valeur du temps, sur la densité de nos relations et sur la manière dont nous choisissons de vivre chaque jour.
C'est aussi un moment unique pour nous unir, nous rappeler l’intensité de la personnalité de Christophe et nous dire, à l’unisson de Jean D’Ormesson que la présence de Christophe dans nos mémoires de vivants sera bien plus forte que sa mort.
Je crois qu’il aurait apprécié cette idée, lui si étroitement si intimement lié à la culture africaine et digne héritier de Léopold Sédar Senghor.
Je crois aussi qu’il aimerait savoir que nous pensons à lui en mode Teranga, cette manière de vivre et de célébrer l’humanité au Sénégal et que nous nous inspirons des 3 fondamentaux des rites de mort de ce pays : la solidarité communautaire, le respect des ancêtres, la continuité et la mémoire.
Son empreinte est là, bien réelle et je souhaite que nous soyons à la hauteur de sa grandeur et de sa dignité.
Christophe a adhéré au syndicat en 1990 puis assez rapidement a occupé des fonctions de Trésorier régional et de Président départemental de la Haute Vienne. En 2009, il accède à la présidence du Limousin qu’il quitte en 2019 car le Président national Stéphane Pintre l’avait appelé pour siéger au sein de l’exécutif en qualité de Vice-Président en charge des relations internationales. Il n’aura de cesse de poursuivre et d’élargir ce qu’il avait entrepris depuis de longues années en Limousin : le partage de la connaissance avec des pays étrangers, en Europe, avec le Québec et le Japon et surtout avec l’Afrique, devenue au fil des ans sa seconde patrie.
Et c’est tout naturellement que je lui ai proposé de poursuivre lors de mon élection et avec une ambition partagée : développer le rayonnement de sa vice-présidence, enrichir nos projets et nos échanges avec nos amis étrangers. C’était une joie et une grande fierté que de le compter dans l’équipe du syndicat.
Dans le cercle de notre exécutif, Christophe était surnommé "Monsieur l'Ambassadeur" en raison de sa grandeur d'esprit et de sa prestance. Mais il était aussi quelqu'un de drôle, de simple, toujours prévenant envers ses proches, tant sur le plan personnel que professionnel. Sa capacité à tisser des liens, à comprendre et à respecter les différences culturelles faisait de lui un véritable pont entre les peuples et les idées.
Sa gentillesse, son humanité et son dévouement reviennent dans tous les nombreux témoignages qui m’ont été adressés. J’ai voulu que cela soit connu, aussi avons-nous constitué une sorte d’ouvrage composé de tous ces mots qui ont été écrits pour lui depuis ce tragique lundi. J'ai remis ce document à sa famille.
Etre à la hauteur de la personnalité de Christophe, c’est aussi se souvenir de lui en épicurien. Florence a accepté d’y contribuer en nous partageant un mot sur leurs heures passées au Québec le jour de leur arrivée et sur ces moments joyeux et ouverts qu’ils ont passés ensemble.
Nous avons préparé une compilation de quelques belles photos de lui que nous vous invitons à visionner à travers la vidéo suivante, en son joyeux souvenir :
https://youtu.be/b1vyypm_TEw