Jean-Michel PIGNOL, DGS de Saint-Laurent-du-Var (06)

Cet homme de 50 ans occupe depuis 2014 la fonction de DGS à Saint-Laurent-du-Var, troisième ville de la Métropole Nice-Côte d’Azur, comptant 750 agents, 30 000 habitants et surclassée 40 à 80 000 habitants pour son caractère touristique. Après avoir obtenu un DEA «Gouvernement et administration des collectivités locales» à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, lauréat du concours d’Inspecteur de la jeunesse, des sports et des loisirs, il rejoint les terres picardes pour son premier poste. En 1993, il prend en charge la direction du Syndicat Mixte du Plan d’Eau de l’Ailette et plus spécifiquement d’un complexe touristique de loisirs avec plan d’eau, base nautique, camping et golf public. En 1998, Jean-Michel devient Directeur général délégué aux services à la population de la Ville d’Albertville (20 000 habitants) et Directeur du Syndicat Intercommunal de Ramassage Scolaire. Des fonctions qu’il occupera durant dix ans jusqu’aux élections de 2008 qui l’amèneront à quitter son poste.

Il prend alors les fonctions de DGS de la ville de Voiron (20 000 habitants) dans l’Isère, où il co-pilote, avec son confrère de la Communauté d’agglomération du Pays Voironnais, un projet de création de onze services communs. Ce sont à nouveau des élections qui l’obligent en 2014 à quitter les rives de l’Isère pour la Méditerranée. «C’est grâce au réseau du SNDGCT que j’ai su que le nouveau Maire de Saint-Laurent-du-Var recherchait un DGS en dehors du microcosme local. Une aubaine pour moi !», indique Jean-Michel.
 
La mobilité pour clé de réussite
 
Contraint à plusieurs reprises de quitter ses fonctions, Jean-Michel s’estime parmi les plus chanceux car il a toujours retrouvé très rapidement un emploi. La mobilité, même lorsqu’elle est imposée, reste pour lui une force et une richesse. Il faut toujours s’efforcer de la transformer ! Dans ce type de situation, le soutien familial, du conjoint/de la conjointe, est essentiel.
 

«Il est certain qu’il faut apprécier de changer d’univers et d’environnement, avoir envie de se remettre en question pour évoluer. La mobilité, c’est aussi l’opportunité de progresser. J’ai pu découvrir des territoires variés, très hétérogènes, et enrichir ainsi mes compétences.». Jean-Michel ajoute : «J’ai eu toutefois beaucoup de chance de rester à Albertville pendant dix ans. Il m’aurait été plus délicat de changer de territoire à cette période alors que mes trois enfants étaient en bas-âge.».

 
Le projet d’administration pour marque de fabrique
 
La responsabilisation des cadres et la transversalité constituent deux piliers de son management. «Je fais de la synergie entre les services mon cheval de bataille afin de co-construire des outils et des projets efficaces et cohérents.» Pour y parvenir, Jean-Michel met en place, conduit et évalue systématiquement un projet d’administration. Articulé au projet de mandat, il vise la qualité de services, le développement durable, l’optimisation des coûts et le décloisonnement des services par l’animation de groupes de travail transversaux.