La famille, la vie municipale, la lecture, l’écriture…, telles sont les passions qui animent Hubert Faivre-Pierret. Il devient DGS en 1992, après avoir développé un véritable attachement à la « ville », à travers ses responsabilités municipales en Ile-de-France et sur les terres guérandaises. Un engagement qui réveillera également chez lui l’amour de la poésie qui se concrétisera par la publication de huit ouvrages.
Entre région francilienne et presqu’ile guérandaise
Cet autodidacte, né à Pontault-Combault (77), démarre sa carrière professionnelle à dix-sept ans comme cheminot à Paris. Il devient ensuite animateur socioculturel à la Maison des Jeunes et de la Culture de Pontault-Combault puis prend en 1978 un poste de Responsable d’équipement culturel à Montreuil-sous-Bois (93) jusqu’à 1984. En 1981 il obtient le Diplôme d’État aux Fonctions d’Animation (DEFA),
« Les horaires de travail étaient incompatibles avec ceux de mon épouse et une famille agrandie. Nous avons donc décidé qu’un de nous devait changer d’emploi. J’ai ainsi travaillé au service du cabinet des élus à Pontault-Combault, puis au service emploi/formation/affaires économiques et au cabinet du Maire de Champs-sur-Marne (77). Je suis devenu cadre de la fonction publique territoriale en 1986 suite à la réussite au concours d’attaché. Nous avons, par la suite, eu envie de partir pour la Province. C’est à l’occasion de ce changement de territoire que j’ai occupé mon premier poste de direction. ».
L’emploi de direction : une nouvelle corde à son arc
Après avoir été Secrétaire Général de la ville de Saint Lyphard (44) pendant un an, Hubert est détaché en 1990 à l’Institut d’Études Politiques de Rennes pour préparer le concours d’entrée à l’ENA. Il occupe depuis des postes de direction dans des communes de 10 à 20 000 habitants : Batz-sur-mer (44) jusqu’en 2001, Pornichet (44) jusqu’en 2009, puis retour en Ile-de-France, à Igny (91) jusqu’à sa prise de fonction à Gentilly (94) où il terminera sa carrière de DGS en 2020.
Une « école » peu ordinaire pour un DGS
Outre l’exercice de responsabilités professionnelles au sein de communes, le parcours personnel et professionnel d’Hubert fut marqué par son engagement dans le militantisme, dès son plus jeune âge. Il endosse le rôle d’élu municipal de 1983 à 1992 à Émerainville (77) (adjoint à la petite enfance et à l’action sociale de 1983 à 1989) ou encore à Saint Lyphard (44) de 1995 à 2008. La passion de la vie municipale et de la fonction publique l’anime durant cette période.
La fonction d’élu a conduit Hubert à une approche plus élargie et moins techniciste des questions relatives à la vie municipale et aux besoins des citoyens. « C’est une expérience que j’ai pu utiliser dans mes fonctions de DGS tout particulièrement pour employer des angles d’attaque différents dans certaines situations. Cela peut se traduire de la manière suivante : rester ferme sur les principes mais être souple dans la pratique. ».
La variété des postes qu’il exerce le captive : « J'aime la ville. DGS était LE métier à exercer pour assouvir cette passion. Lorsque je prendrai ma retraite, lors de l’été 2020, c’est forcément vers l’intérêt public que je me tournerai, mais sous une autre voie. En attendant, je prépare la relève. Mon objectif est de laisser pour héritage cet amour que j’ai pour l’administration communale. ».
La poésie pour évasion
Si vous demandez à Hubert d’où vient cette affection particulière pour la poésie, il vous répondra du militantisme politique. « Avant de m’engager, je lisais peu. Avec le temps, j’ai trouvé dans l’écriture et particulièrement la poésie, une clé d’expression de mes idées et de mes sentiments. ». Ses premiers écrits, en 2007, sont publiés (comme les suivants) par les éditions du Petit Véhicule (Nantes). Au total sept ouvrages qui abordent toujours une question sociétale. Par exemple, In Memoriam traite de la différence et de la manière de la vivre ; À armes inégales - chronique poétique d’une vie annuelle - est un recueil de poèmes et de textes en prose suggérant l’année qui s’écoule et la vie qui fait de même… Il publie aujourd’hui un nouveau recueil de poésie intitulé Á vau-l’eau.
Votre auteur favori ? Francis Ponge
Une chanson que vous ne vous passeriez pas d’écouter ? Djemila de Jean Guidoni
Votre mot préféré de la langue française ? Audace
Le sport dont vous auriez souhaité être champion olympique ? Je n’ai jamais rêvé être champion olympique !