Les dernières évolutions des grilles indiciaires au 1er octobre 2021 démontrent, si besoin en était, que la rémunération des territoriaux ne va plus de pair avec l’évolution de la carrière. Les agents de catégorie C restent désormais à l’indice majoré 340 durant les onze premières années de leur parcours.
La rémunération est désormais rattrapée par la question de l’attractivité de la fonction publique à la sortie d’une crise sanitaire qui semble avoir profondément modifié le rapport des individus au travail.
Heureusement, en plus de leur traitement indiciaire, les agents territoriaux bénéficient d’un régime indemnitaire dont les composantes sont encadrées par la réglementation. De plus, depuis l’instauration du RIFSEEP en 2017, les employeurs publics peuvent proposer des éléments de rémunération variables au travers du CIA ou des systèmes de primes collectives.
La rémunération est désormais rattrapée par la question de l’attractivité de la fonction publique à la sortie d’une crise sanitaire qui semble avoir profondément modifié le rapport des individus au travail.
Heureusement, en plus de leur traitement indiciaire, les agents territoriaux bénéficient d’un régime indemnitaire dont les composantes sont encadrées par la réglementation. De plus, depuis l’instauration du RIFSEEP en 2017, les employeurs publics peuvent proposer des éléments de rémunération variables au travers du CIA ou des systèmes de primes collectives.
Avec le concours d’Emmanuel Gros, Premier Vice-Président National, un collectif de rédacteurs a ainsi rédigé un vade-mecum de 38 pages sur le sujet.
Hugues CHERON, DGS de Saint-Avé (56)
Cécile DREZEN VENARD, DGS St-Pryvé-St Mesmin (45)
Viviane FEAT, DGS de Sarzeau (56)
Laetitia MERLOT, DGS de Guer (56)
Fabrice SALAUN, DGS de Theix Noyalo (56)
Critique et prospectif, l’outil a la double vocation d’éclairer les praticiens territoriaux et de servir de boîte à outils managériale. Il présente l’examen des composantes d’un environnement favorable à la mise en place d’un système de rémunération variable, au travers :
- du climat social,
- des autres éléments constitutifs de la « marque employeur »,
- de la posture des managers.
Dans un second temps, il rappelle les éléments de la rémunération, fixe et variable, et les conditions de la mise en place d’un régime indemnitaire transparent, simple et motivant, tout d’abord individuel, puis collectif.