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Envoyer par courrielVendredi 1er avril dernier, la section départementale vauclusienne du SNDGCT a organisé une rencontre professionnelle sur la thématique prégnante de la cybercriminalité. Un nouveau fléau qui peut entraîner une paralysie des services publics, entacher lourdement leur image et engendrer des dépenses élevées.
« En 2020, en France, 30 % des collectivités territoriales ont été victimes d’une attaque de type rançongiciel (chiffrage de données). Ce chiffre est en hausse de 50 % par rapport à 2019 (source : Clusif). L’objectif des cyberattaquants étant de capter de la donnée, de la bloquer et ce, à des fins lucratives. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir « si » les collectivités seront la cible d’une cyber-malveillance, mais plutôt « quand ». », explique Karine Icard, Présidente du SNDGCT 84.
Pour accompagner la réflexion, favoriser une prise de conscience individuelle et collective, et surtout prévenir et agir, le SNDGCT a invité Kevin Heydon, Délégué à la sécurité numérique de l’ANSSI, Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information pour les régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Corse (https://www.ssi.gouv.fr/agence/cybersecurite/action-territoriale/), cellule opérationnelle rattachée directement au Premier Ministre.
Ont également témoigné deux DGS, Emmanuel Bohn (Communauté de communes du Pays d’Apt) et Vincent Rey (Morières-Lès-Avignon) qui, au travers de leurs collectivités, ont été lourdement atteints avec une perte totale de leurs données nécessitant une reconstruction longue de leurs systèmes d’informations.
La trentaine de participant(e)s, issus de collectivités variées (communes, intercommunalités, syndicats), ont pu s’interroger autour de la notion du risque numérique : Comment se prémunir ? Quelles bonnes pratiques déployer ? Quels sont les leviers à activer ? Comment agir efficacement en cas de cyberattaque ?